Fukushima est devenu depuis le 11 mars la capitale médiatique du Japon. Un nom qui va encore raisonner longtemps dans nos oreilles, et une ville devenue synonyme de catastrophe, tout comme une certaine Tchernobyl. Je ne vais certainement pas au Japon pour aller voir Fukushima, les tremblements de terre ou encore la radioactivité dans les sushis. J’essaye donc de faire ce chemin de Fukushima à Tokyo : valider les risques encourus et faire mon choix. J’avais commencé à vous dresser la petite liste de « pour et contre » dans mon article « Partir au Japon après le séisme ? » et comme mon départ est prévu samedi, faut que je fasse le choix. Arrivé à Canton, j’avais encore le choix de ne pas aller à Tokyo. Mais bon voilà, j’y vais et voilà les dernières raison qui m’ont poussé à partir là-bas :
– le dernier bulletin de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sureté nulécaire) du 20/04 se veut largement rassurant , même si l’institut précise : » Les mesures auxquelles a eu accès l’IRSN ne permettent pas une analyse complète de la situation »
– les agences de voyages françaises ont le droit à parti du 30/04 (c’est à dire samedi) de réorganiser des voyages au Japon
– l’équipe de foot tchèque ira au Japon pour un tournoi début juin (tant qu’il y a du foot, y a de l’espoir)
– mon pote est toujours aussi enthousiaste à mon arrivée et m’a prévu un programme de ouf
Question séisme j’avoue avoir eu quelques doutes mais les probabilités que le « big one » arrive sont aussi fortes maintenant qu’il y a 3 mois ou que dans 10 ans. Bref impossible à prévoir et si il faut avoir peur des séismes autant ne jamais revenir au Japon. Donc voilà à partir de demain je vous écrirais de Tokyo !
[…] – essayer d’oublier un peu Fukushima […]
« (tant qu’il y a du foot, y a de l’espoir) » > 😀
Profite, on ne sait pas de quoi demain sera fait, big one ou pas, on attend la suite de tes aventures japonaises !