La charte du touriste-photographe est très stricte : toute photo d’une personne doit être prise avec son accord préalable. La stricte application de cette règle rend très difficile l’immortalisation sur papier glacé de ces chauffeurs de tuk-tuk dormant la bouche grande ouverte, à cheval sur leur machine, en pleine journée et au milieu du brouhaha incessant des villes d’Asie du Sud-Est.
De même il N’y pas eu de photos de cet hôpital de Phnom Penh, ouvert sur la rue, qui fait du passant un visiteur. Il y avait là, à deux mètres de nous, accroché sur un pilier, un bébé sous perfusion dans son couffin d’osier. Une femme était assise à côté sur une chaise droite en bois avec le spectacle de la rue pour seule distraction.
l’image était forte, il y a eu débat mais il N’y a pas eu de photos. Restent alors la mémoire et les mots pour raconter.