Soleil de plomb, atmosphère poussiéreuse, bousculade de la foule, vous venez d’arriver au centre de Phnom Penh, au central market. Avant d’aller au fin fond de la jungle rencontrer les visages de pierre et d’enfants d’Angkor, nous avons remonté le Mékong (par la route) jusqu’à la capitale du Cambodge, la « colline de Mme Penh », Phnom Penh.
J’aime bien Phnom Penh : la rive du Mékong avec ses bars et sa pelouse, son palais royal, son marché central art déco, ses singes libres, ses boites de nuits…
Nous ne sommes pas restés très longtemps (j’y suis resté un peu plus que Sylvain) mais vous faites 1001 rencontres à Phnom Penh.
Ce professeur de français, qui pendant la période noire des Khmers rouges se cachait pour apprendre le français, qui parait un peu plus passionné par les conférences internationales de la francophonie que du sort de ses écoliers ; Nin serveuse de 20 ans du Riverside qui veut travailler dans le tourisme et qui joue vraiment très bien au billard; ces écoliers en uniforme; cette association « au livre ouvert » (je vous en reparle plus tard); cette enfant cachée dans un chariot à glaces.. le jour se couche sur ces rencontres, ces sourires, ces surprises, sur cette petite perle de l’Asie.
[…] point de chute à Sylvain et moi était Saigon, pour remonter en suivant le Mékong jusqu’à Phnom Penh. De Phnom Phen direction Angkor et ses fabuleux temples pour attérir dans ce bled un peu paumé de […]