Le temps d’un gros week-end, je vous emmène dans la capitale des Gaules, Lyon ! Si vous suivez ce blog, vous savez que c’est ma ville natale et ma ville de coeur. Du coup j’ai la chance de retourner régulièrement entre Rhône et Saône, notamment pour des week-ends bien remplis.
Un apéro dans la ville du kir et du Beaujolais, un petit décollage en F16, un délicieux dîner dans la ville de Paul Bocuse, une nuit qui se finit près de la fausse aux ours et pour finir un bout d’histoire du foot en live. Bienvenue dans mon gros week-end lyonnais !
Jeudi soir : un Apéro du Jeudi au Monkey Club
Dès que je peux, j’organise un Apéro du Jeudi sur Lyon. D’ailleurs si tu veux recevoir les invitations pour les prochains apéro, inscris-toi ici. La ville propose de nombreux bars sympa, souvent avec des concepts assez aboutis. Ce jeudi là nous étions du côté du Monkey Club, place Tolozan à deux pas de l’Hôtel de Ville. Un bar à la superbe déco british, façon cabinet des curiosités du XIXème siècle.
Canapés bien conforts et surtout une collection de cocktails de dingo. C’est même leur spécialité. Même si il manque de la bière à la pression, qu’un petit effort sur les prix pourrait être fait (pas d’happy hour !) et que les notes à plusieurs c’est compliqué, je garde cette adresse dans mon petit carnet « bar à faire à Lyon ». Tout le débrief de l’apéro lyonnais ici.
Vendredi soir : un petit vol en F16
Ouais je suis comme ça. A Lyon, je pilote des F16, ces avions de chasse américains. Ok c’est dans un simulateur du côté de Villeurbanne mais les sensations sont vraiment sympa. Je testais donc le simulateur d’Aviasim, le leader du marché qui propose une formule où on peut s’affronter à deux, dispo ici d’ailleurs.
Je défiais donc mon père dans les airs, tous les deux aux commandes d’un des avions les plus modernes. Décollage, atterrissage (pas facile du tout), combat au missile, combat à la mitrailleuse, tout y est. Le plus bluffant pour moi, c’est le cockpit reproduit fidèlement : commande des gaz, manche de pilotage, radar, on y est vraiment ! Le tout sous la houlette d’un véritable pilote instructeur qui vous aide à dompter le monstre. Et à butter des gens. Virtuellement hein. D’ailleurs il se peut qu’un syndrome d’œdipe se cache dans ce combat de F16 !
Samedi soir : dîner à la Guill’on Dine
Lyon est sans aucun doute la capitale de la gastronomie. Par tradition, parce que Paul Bocuse, et surtout pour un rapport qualité prix incroyable : tu peux t’offrir de superbes dîners pour 30/40€ par personne. Tiens par exemple A la Guill’on Dine du père Czecho (Hugo de son prénom). Je vous en avais déjà parlé ici. Situé dans un quartier par très touristique (mais historique) de Lyon, la Guillotière, ce resto là est une pépite à noter dans votre todo list resto à Lyon.
Déco et accueil chaleureux, on y est vraiment bien, et surtout quel spectacle dans les assiettes : une créativité tout azimut qui propose des mariages culinaires aussi surprenant que délicieux. Une carte en perpétuelle renouvellement, une excellente cave, courrez vous offrir un petit dîner du côté de la Guill’on Dine.
Portés par la soirée, nous avons voulu boire un verre. Mais alors figurez-vous que boire un verre à une heure du mat’ ça devient compliqué à Lyon. Et ouais. Après 3 refus, nous avons fini par tomber sur la Faute aux Ours. Le genre de petit bar où il doit toujours se passer quelque chose. 3 salles différentes, une ambiance de dingo. Bon on a du tout de même ranger nos pintes à 2h mais c’était bien sympa.
Dimanche soir : supporter l’OL pour le derby
Il y a comme ça quelques traditions à Lyon qu’il faut suivre. Le 8 décembre pour la fête des lumières, le Beaujolais nouveau en novembre, se faire un petit bouchon dans le Vieux Lyon et aller voir un derby Olympique Lyonnais – ASSE au stade. Après faut tomber à la bonne date et réussir à accrocher des places, car pour les lyonnais, c’est le match le plus important de l’année, et donc pour moi, supporter de l’OL depuis le début des années 90. Ouais ça fait un bail.
Stade plein comme un oeuf (59 000 personnes record à Lyon), ambiance surchauffée, j’étais au coeur du virage nord, parmi les Bad Gones (les ultras lyonnais) pour « vivre » ce match de foot. Ambiance folle pour l’entrée des joueurs, superbe tifos : le blason de Lyon pour le virage nord, Fekir qui porte son maillot (rappel du match allé) pour le virage sud, et les champs des supporters qui s’enchaînent.
De ma grande époque du côté de l’OL (abonné quand même pendant 6 ans au virage nord), j’adorais l’ambiance des matchs avec les Bad Gones. Pas de spectateurs du côté de ce virage que des passionnés qui vivent le match. La politisation trop marquée à un moment de ce mouvement ultra m’a quelque peu éloigné non pas des terrains mais du virage. Il devrait y avoir une loi 1901 du foot. Oui le foot c’est un peu comme une religion : un seul dieu, le ballon et pas de politique.
Avec ce nouveau stade Groupama, quand on est en bas du virage, on est à 5 à 10 m des joueurs. Comme en Angleterre. C’est juste génial d’entendre claquer le cuir ou les échanges verbaux des joueurs. On est presque prêt à chausser les crampons pour aller leur donner un coup de main. Enfin un coup de pied. Enfin je me comprends.
Score plutôt décevant (1-1, égalisation des verts à la dernière minute) pour une fin de saison qui s’annonce compliquée pour mes gones vu le niveau de jeu qu’ils produisent actuellement. Mais quand on est au stade, il n’y a pas que le résultat qui compte, et heureusement : on a chanté, on a sauté, on a encouragé, on a tout donné ensemble. Un match qu’on a vécu et non pas seulement regardé. Et c’était chouette.
Lundi, retour à Paris…